17 février 2016 à minuit (≈ 7 ans) | TRANSPORTS SCOLAIRES
Le Conseil départemental est conscient de la situation difficile que vivent les transporteurs quotidiennement. C’est la raison pour laquelle Mme Fatima SOUFFOU 1ère Vice-présidente du Conseil départemental, chargée de l’administration générale, infrastructures et transport, a provoqué une rencontre ce mardi 16 février avec les entreprises de transport scolaire, les représentants syndicaux des conducteurs de bus et les médiateurs.
Trois points étaient inscrits à l’ordre du jour :
A Mayotte, les routes sont étroites et en très mauvais état, ce qui engendre une dégradation rapide des véhicules scolaires. Les transporteurs ont ainsi interrogé la 1ère Vice-Présidente sur la possibilité de les exonérer de l’octroi de Mer sur l’achat de transports scolaires, jusqu’à la mise en état des routes.
Mais d’après la Vice-présidente, lors de la rédaction de la stratégie de l’octroi de mer par le Conseil départemental, une exonération a été prescrite à destination des transporteurs sous déclaratifs « des véhicules de transports ». Les transporteurs ont accueilli la nouvelle avec satisfaction mais déplorent le manque de communication quant à cette initiative et souhaiteraient une rétroactivité pour les véhicules achetés récemment.
Mme Fatima SOUFFOU consciente de l’urgence de la situation, précise que le Département s’engage à allouer 4 millions au titre de l’année 2016 qui viendront s’ajouter aux 4 millions de 2015 soit au total 8 millions d’euros qui seront consacrés cette année à l’entretien des routes départementales. Le Département propose également des aides aux transporteurs afin de les accompagner dans les situations difficiles, d’ailleurs, une délibération a d’ores et déjà été prise en ce sens. L’élagage des arbres aux abords des routes départementales devrait être envisagé selon les transporteurs.
Les médiateurs estiment qu’il y a besoin de renforcer les équipes des médiateurs et de leur dispenser une formation. La 1ère vice-présidente souhaite que tout le monde agisse ensemble et se sente impliqué quant à l’éducation de nos enfants (parents, citoyens, enseignants...)
Les premières propositions :